Les revenants
Parution : 2021
216 pages

Version papier : ISBN 9782890245662 – 22,95 $
Version PDF : ISBN 9782890245679 – 16,99 $
Version ePub : ISBN 9782890245686 – 16,99 $
Feuilleter le livre
Où acheter ce livre?

Les revenants

Collection «PLUME»
Écrit dans une langue jouissive et vibrante, ce roman qui flirte avec le réalisme magique nous plonge dans une recherche identitaire jubilatoire où le réel et l’imaginaire se bousculent allégrement.

Des revenants, de retour au village après une longue absence, cherchent une façon de demeurer vivants, égarés qu’ils sont tous depuis la défaite du référendum de mai 1980.

Ils redécouvrent leur appartenance au territoire, les forêts et les lacs alentour, s’inventent des fêtes dans les nuits d’été et rêvent de suivre les ouananiches vers le lieu des origines. Que faire quand le pays se dérobe et que l’on n’est plus certain d’être bien installé dans sa tête ?

Il y a cinquante ans cette année, Yvon Paré signait son premier livre, L’octobre des Indiens aux Éditions du Jour. Les revenants est son seizième ouvrage. Une histoire surréaliste amorcée en 1984 à la suite de la débâcle du référendum au Québec. Un projet qui le hante depuis des décennies. Le travail d’une vie. Un questionnement sur l’identité qui germe dans la plupart de ses publications, une recherche de sens et de certitude. « Peut-être, dit-il, que je viens de mettre la main sur mon rêve. »

Voir aussi

AMINATA [format poche+]

AMINATA [format poche+]

Collection «Format poche+»
568 pages
Parution : 2014
24,95 $
Mathilde Brabant

Mathilde Brabant

Collection «PLUME»
248 pages
Parution : 2023
26,95 $
Complainte en sol majeur

Complainte en sol majeur

Collection «Littérature»
216 pages
Parution : 1990
16,95 $

Vos commentaires

Soumettre votre commentaire
Une lecture qui m'a fait grand bien.
Je viens de terminer la lecture de ton roman, Les revenants. Lu en deux jours. Quel livre intrigant ! D’une si belle écriture. Comment ne pas faire une analogie avec la période dans laquelle nous sommes planétairement plongés ? Un homme amnésique, confiné, qui vit au jour le jour, dans un esprit de vagabondage, de simplicité. Un homme qui se cherche, se questionne et, du coup, subtilement, nous fait entrer dans un temps suspendu. Un temps d’arrêt pour la réflexion, la contemplation. Peut-être pour un retour à des valeurs de vie plus humbles et une possible renaissance. Aussi, une poétique du lieu identitaire qui m’a happée ; sorte d’hommage à un coin de pays, à la nature, sa mouvance, sa beauté, son effervescence. Tous ces détails, ces éléments fantaisistes, ludiques qui reviennent ; un mantra, une prière pour ouvrir les yeux et le cœur sur notre environnement en danger. Un renforcement. « Une répétition qui par son rythme, crée une sorte d’écho qui se produit dans l’inconscient », comme le dit si bien le philosophe Michel Ribon. Voilà une belle aventure qui m’a fait grand bien. Merci pour ce beau moment.

Rita Lapierre-Otis
2021-04-27 11:15:11
Un maelstrom de souvenirs
Des souvenirs qui mettent en perspective la vie d’un homme revivant ses folles années de plaisir, de découvertes et d’hallucinations alors que le Québec cherche son indépendance. Tous les personnages qui vont et viennent, apparaissent et disparaissent sont là pour la cause et seront là la prochaine fois.

Tout ce qu’il faut pour halluciner : « Les hirondelles jouaient aux épingles à linge sur les fils électriques » (p. 80) ; « Les feuilles pendaient comme des bas sur la corde à linge » (p. 100) ; « Les sauterelles copulaient dans l’herbe » (p. 105).

Avec Les revenants, on revient de loin. Un maelstrom de souvenirs, de retour sur une vie, des mots qui provoquent des images. Un trip nécessaire.

Claire Gagnon
2021-04-19 10:26:37
Un fabuleux moment de lecture
Bon, je l’avoue, j’ai eu un rare privilège : j’ai lu, en avant-première, Les revenants — le tout nouveau livre de notre ami Yvon Paré. Comme il était dans l’anxiété du créateur qui n’a plus prise sur sa création, j’espère l’avoir rassuré. Mais je ne lui ai pas avoué le plaisir de savourer ses rivières qui tressent, ses nuages qui caressent, ses oiseaux qui et ses fleurs que… même ses vesses-de-loup au nom distingué… sa poésie, quoi ! Magnifique.

Cher Yvon, je sors essoufflée et un peu échevelée (quoi de neuf ?) de ma lecture, mais à la fois rassasiée et affamée de la suite… Sincèrement, je ne croyais pas possible d’aimer les deux versions, mais c’est le cas. Les apartés du narrateur au moment présent sont un ajout très apprécié. Non, ne doute plus ! J’ai passé un fabuleux moment au rang Saint-Joseph. Merci encore pour le privilège de cette lecture. Merci encore et ne tarde pas à te mettre au fourneau pour cuisiner la suite…

Chantal Brousseau
2021-04-10 11:02:00
Un hymne à la nature
C’est le plus bel hymne à la nature que j’aie lu. La végétation tout autant que la vie animale soutiennent le roman comme si c’étaient elles qui se greffaient aux personnages passablement « dérangés » qui circulent dans «Les revenants». En somme, une thérapie qui loge dans «l’enveloppement» de la nature qui constitue le soutien des humains passablement rongés par l’angoisse de vivre. Trouver la paix, c’est peut-être regarder autour de soi...
André Vanasse
2021-04-06 11:31:15

Votre commentaire

Veillez à demeurer respectueux et à rédiger votre commentaire en bon français. Nous nous réservons le droit de modérer les contributions que nous jugerons inappropriées ou non pertinentes.